Même séparés, les parents devront toujours avoir chacun des responsabilités envers leurs enfants. Si les divorces et les séparations ne cessent d’augmenter en chiffes, il a fallu trouver des solutions pour préserver au mieux l’intérêt des enfants. La coparentalité est un modèle de parentalité mis en place par des chercheurs dans l’objectif d’assurer le bien-être de l’enfant. Découvrons de quoi elle retourne?!
Origine du concept de coparentalité
À partir des années 60, les schémas familiaux traditionnels commencent à connaître d’importantes mutations. Il a donc fallu trouver des solutions plus adaptées pour mieux gérer les conflits entre les parents séparés, surtout vis-à-vis de l’éducation des enfants. Vers les années 90, le terme «coparenting» ou «coparentalité» a été déployé.
Il s’agit plus précisément de la garde partagée. Les parents doivent donc prendre les décisions ensemble concernant l’éducation des enfants. Ils devront prendre soin des enfants ensemble même étant séparés et habitant dans deux domiciles différents.
La coparentalité peut être considérée sous deux sens distincts :
- La coparentalité au sens strict où l’éducation de l’enfant sera prise en charge par les parents biologiques uniquement,
- La coparentalité au sens large peut faire intervenir des personnes tierces, comme le conjoint de l’un des parents, qu’il soit hétérosexuel, homosexuel ou polyamoureux.
Dans tous les cas, dans ce concept de coparentalité, les enfants seront donc au centre des préoccupations des deux parents.
Ce que dit la loi française à propos de la coparentalité
En réalité, il n’existe aucune loi qui définit les clauses d’une coparentalité. Pour le cas de la France, les parents sont considérés comme responsables des enfants à partie égale. La plus grande problématique relève de l’affiliation ou le fait de transmettre son nom et sa fortune à un enfant. Pour la loi française, les enfants ne peuvent dans ce cas avoir qu’un seul parent. Pour le cas de la coparentalité de partenaires homosexuels par exemple le parent non biologique ne pourra pas avoir des droits sur l’enfant.
L’objectif de la coparentalité est de permettre aux deux parents biologiques d’exercer le même rôle auprès de leurs enfants, même après leur séparation. Plus facile à dire qu’à faire, ils devront répondre à des compromis et collaborer ensemble pour se partager les responsabilités. En cas de conflits ou lorsqu’ils ne trouvent pas une entente, ils peuvent faire appel à un médiateur.
Un principe d’éducation de parents séparés fondé sur plusieurs principes
Pour être efficiente, la coparentalité doit reposer sur les mêmes principes, quels que soient la situation et le cas qui se présentent. Les deux personnes concernées par la coparentalité devront donc savoir se communiquer. Elles devront mettre de côté tous leurs différends. Ils doivent à tout moment rester solidaires lorsqu’il est question des enfants.
Ils devront également partager des valeurs communes avec leurs progénitures. Pour l’organisation de la garde alternée, ils devront mettre en place un calendrier précis et bien planifié. Le budget pour couvrir les frais de l’enfant devra être discuté ensemble. En somme, ils devront tout mettre en œuvre pour assurer le bien-être des enfants. Dans ce cas de figure, le parent d’intention (la tierce personne qui n’est pas un parent biologique) n’aura pas les mêmes droits que leurs parents biologiques.