Femme fontaine : mythes et réalités autour de l’orgasme féminin

Depuis l’Antiquité, les femmes fontaines ont fait l’objet de la curiosité de l’homme. Le mécanisme de ce phénomène considéré comme une « éjaculation féminine » a souvent été incompris. À une certaine époque, ce type d’événement a même été mal vu. De nos jours, les femmes fontaines ou « squiriting » font l’objet de plusieurs idées reçues. Un fantasme pour certains et une source d’intrigue pour d’autres, voici tout ce que vous devez savoir sur cette capacité sexuelle.

Qu’est-ce qu’une femme fontaine ?

Une femme fontaine est un individu de sexe féminin qui a la capacité d’expulser une grande quantité de liquide durant les rapports sexuels. Lors de la puissante expulsion du fluide, la femme ressent un plaisir intense. C’est justement à cause de cela que ce phénomène est souvent associé à l’éjaculation féminine. Cependant, ce sont deux choses totalement différentes.

En effet, les deux liquides qui apparaissent lors de l’éjaculation féminine et lors de la réaction fontaine ont chacun leur propre origine. Lors de l’orgasme, le liquide qui en découle est d’une quantité minime, voire imperceptible. Toutefois, lors du phénomène de squiriting, le fluide peut atteindre jusqu’à 300 ml.

Femme fontaine : la composition du liquide expulsé

liquide expulsé

Lorsque la femme éjacule, un liquide vient s’ajouter aux sécrétions vaginales. Il provient des glandes de Skene (l’équivalent de la prostate chez les femmes). Lors d’une réaction fontaine, le liquide émane des reins. Il passe par la vessie et est expulsé par l’urètre.

Néanmoins, ce n’est pas de l’urine, car la quantité d’urée qu’il contient est nulle. On peut dire que ce liquide est beaucoup plus proche de l’eau. Il est sans couleur ni odeur et est dépourvu de cellule reproductive.

Qui peut devenir une femme fontaine ?

Scientifiquement, toutes les femmes peuvent devenir des femmes fontaines. La gent féminine est composée de la même anatomie. Cependant, certaines femmes se rendent compte de cette capacité dès leur premier acte sexuel, d’autres la découvrent beaucoup plus tard grâce à des expérimentations, des exercices de stimulation et de « lâcher-prise ». 

Il est bon de savoir que ce phénomène ne se produit pas à chaque fois qu’il y a une relation sexuelle. Plus tard, une femme fontaine peut également ne plus le devenir. Dans tous les cas, la femme fontaine n’est pas un mythe. Toutes les femmes peuvent le devenir de manière occasionnelle ou régulière. D’ailleurs, selon les statistiques, entre 6 et 40% des femmes ont une fois été fontaines au cours de leur existence.

Les femmes fontaines à travers les civilisations du monde entier

Portrait sensuel

Dans l’Inde antique et la civilisation chinoise, les femmes fontaines ont déjà fait l’objet d’une discussion dans le tantrisme (un mixte d’hindouisme et de bouddhisme). Lors de ce phénomène, le liquide qui en sort est appelé « nectar de lotus », en Asie. Dans plusieurs civilisations africaines, la réaction fontaine est surtout un signe de fertilité et de plénitude dans la vie de couple.

Les premières descriptions de ce phénomène ont été faites par Hippocrate lui-même, au IV? siècle avant Jésus-Christ. À l’époque, il affirmait que pour qu’elles soient fertiles, les femmes doivent être fontaines. Plus tard, le philosophe Aristote a pu démontrer le contraire.